JSJ Catherine Daniault

LE JAPON, MANTEAU DE L'HISTOIRE

Aujourd’hui, le chrysanthème est devenu le symbole du pays. Il est possible de l’observer à de nombreux endroits comme, par exemple, sur la couverture des passeports Japonais où cette petite fleur, aux couleurs dorées est dessinée.  Certaines pièces de monnaie ont même été frappées avec cet emblème.

Le Chrysanthème, valeur de symbole

Au Japon le chrysanthème jaune symbolise le soleil et la lumière, signe  d'immortalité!

Le chrysanthème, kiku en japonais, est aujourd’hui l’une des fleurs les plus importantes dans l’histoire du Japon. Originaire de Chine cette plante a été importée au Japon durant la période de Nara, entre 710 et 794, pour tout d’abord servir à des fins médicinales. A partir du 13ème siècle l'empereur Go-Toba décide d’utiliser une variété de chrysanthème possédant 16 pétales doubles comme emblème de la famille impériale. Réservée au début à l’aristocratie japonaise, cette fleur devient très largement répandue et accessible par tous sous l’ère d’Edo (1600-1868).

Ses précurseurs


Pendant de longs siècles, les clés d’accès à ce trésor qu’est le Jin Shin Jyutsu furent transmises de génération en génération par l’enseignement oral jusqu’à la disparition presque totale de la conception véritable de cet art. Ce fut le maître japonais Jirô Murai qui, au début des années 1900, redécouvrit ces trésors anciens.

Mary Burmeister (née Mariko Iino – sa famille était originaire du Japon) naquit le 21 octobre 1918 à Seattle dans l’État de Washington aux états-Unis. Lors d’un voyage au Japon à la fin des années 40, elle rencontra Jirô Murai qui lui demanda : « Voulez-vous étudier auprès de moi afin de rapporter "un cadeau" du Japon aux États-Unis ? ».


Elle fut son élève durant douze ans, jusqu’au décès du maître en 1960.

La mission principale de Mary Burmeister était de transmettre l’art du Jin Shin Jyutsu au monde occidental. 

Jirô Murai souhaitait que la pratique du Jin Shin Jyutsu soit accessible à tout le monde. Mary Burmeister commença donc à l’enseigner à partir de 1965. Elle le pratiqua jusqu’en 2008, année où elle s’éteint, toute en paix. 

Il y a aujourd’hui 22 instructeurs reconnus qui transmettent cet art dans le monde entier et forment des praticiens accrédités.

                 Maître Jirô Murai                                          Marie Burmeister 

Le Jin Shin Jyutsu


Est un « Art Cosmique Sans Artifice » et non une technique. Une technique est une  application mécanique tandis qu’un Art est une création habile. Ainsi, pratiquez l’Art du Jin Shin Jyutsu avec un esprit pur afin d’être l’Art lui-même.


Marie Burmeister

L'histoire de Maître Jirô Murai


Jirô Murai a été amené au Jin Shin Jyutsu en réponse à ses propres problèmes de santé. 

 

Dans sa jeunesse, il était connu pour sa nature imprudente et trop indulgente, participant à des concours qui impliquaient de consommer d'immenses quantités de nourriture et de boissons. 

 

À l'âge de 26 ans, il est tombé gravement malade et les médecins ont diagnostiqué que son état était incurable et en phase terminale.

Murai a demandé à être laissé seul dans la cabane de montagne appartenant à sa famille. En passant par des moments dans et hors de sa conscience, il a eu des visions de maîtres spirituels utilisant des Mudras des mains, qu'il a commencé à pratiquer sur lui-même. 

 

Le septième jour, il a subi une intense expérience de guérison. Il a juré de consacrer sa vie à découvrir le lien entre les Mudras des mains et son incroyable rétablissement. 

 

En utilisant toutes les informations qu'il avait découvertes, Murai a mené des expériences approfondies sur lui-même pendant plus de 50 ans qui l'ont amené à créer cet Art.

Entrée du Sanctuaire d'Ise

Puis Jirô Murai légua ses travaux au Sanctuaire impérial d'Ise au Japon, pour l’humanité entière.

Les origines du Jin Shin Jyutsu 


Selon d’anciens écrits conservés aux Archives du Palais Impérial au Japon, le Jin Shin Jyutsu était très répandu avant la naissance de Bouddha (Inde), celle de Moïse (Bible) et avant le Kojiki ( Récit des faits anciens – Japon, an 712). Cet art ferait donc partie de la sagesse traditionnelle universelle.